Comprendre l'immobilier

Besoin de connaître l’actualité immobilière ? D’un cours de rattrapage sur la dernière loi en vigueur ? Ou juste curieux sur un sujet précis ?

03 mar. 2021
Résumé presse de l'actualité immobilière du 3 mars
1 - Le top des villes les plus abordables en France ; 2- RE 2020 : Contre la « guerre des matériaux », évitons le « dogme » du bois.
1 - Le top des villes les plus abordables en France 

Selon un classement du Figaro, les villes de Saint-Quentin (1ère) dans l’Aisne, de Niort (2ème) et de Montauban (3ème) sont celles qui affichent les prix les plus abordables, comme en 2020. Seul changement dans le classement : Niort a réussi à passer devant Montauban. Affichant des notes au-dessus de 19/20, elles possèdent des prix du mètre carré particulièrement bas, compris entre 920 et 1580 euros. Même constat pour les loyers, avec des prix compris entre huit et neuf euros par mètre carré.  

Les grandes villes en bas de classement 

Parmi les 26 premiers, Saint-Étienne (4ème), Brest (10ème), Le Mans (12ème), Mulhouse (13ème), Perpignan (16ème) et Limoges (18ème) sont les seules grandes villes qui réussissent à se placer en haut du classement. Pour Saint-Étienne, le prix d’achat se situe à 1000 euros par mètre carré.  

44ème du classement, Marseille est la mieux classée des plus grosses villes françaises avec un prix par mètre carré atteignant 2610 euros et 13,1 euros pour les locations. Paris se place logiquement à la fin du classement (64ème) avec 10950 euros par mètre carré et 26,7 euros concernant la location.  

Source : Mieux vivre votre argent / Reproduction interdite  
 
 
2- RE 2020 : Contre la « guerre des matériaux », évitons le « dogme » du bois 

Dans une tribune publiée dans les Echos, les dirigeants de quatre sociétés d'acier, ciment, brique, isolants pour la construction s'élèvent contre la nouvelle « réglementation environnementale 2020 » dans la construction (RE 2020) qui favoriserait « l'intérêt particulier de quelques industriels du bois ». 
 
Ces quatre représentants dénoncent la méthode retenue pour l'analyse du cycle de vie (ACV) des produits pour la construction, appelée ACV « dynamique et simplifiée » qui, affirment-ils, a été « établie selon des paramètres empiriques », « sans étude d'impact et pour satisfaire une commande politique en faveur du matériau bois ».
 
Prônant l’utilisation de la méthode scientifique d'analyse du cycle de vie (ACV) des produits pour la construction reposant sur « un consensus » et faisant « l'objet d'une normalisation internationale ».   

Selon les co-auteurs, « le gouvernement choisit ainsi arbitrairement des paramètres qui avantagent à court terme les produits ayant des émissions notables en fin de vie (tous les produits contenant du carbone comme les plastiques ou le bois) ».  

Cette nouvelle disposition reflète « un dogme selon lequel seul le bois permettrait de réduire l'empreinte carbone », énoncent-ils. Affirmant que « ces produits pourraient donner lieu à des émissions massives dans plusieurs décennies, au moment de leur fin de vie » et que « Tuer un arbre ne sauvera jamais la planète ! ». « Ce dogme est faux. C'est par la complémentarité des matériaux qu'on progressera... pas en les dressant les uns contre les autres », ajoutent-ils. 

« Si le gouvernement persiste contre toute logique, à imposer l'ACV dynamique simplifiée, nos industries, privées pour certaines de 40% de leur marché, devront fermer des sites », poursuivent les signataires de la tribune. 

Le texte est signé du président d'ArcelorMittal France, Philippe Darmayan, du président du groupe cimentier Vicat, Guy Sidos, du directeur général du fabricant de briques en terre cuite Wienerberger, Frédéric Didier, et du directeur général du fabricant d'isolants Ursa France, Jean-Pierre Laherre. 

Sources : AFP / Reproduction interdite 
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