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17 juin 2021
Un effet « exode urbain » post COVID qui semble se confirmer
La crise sanitaire précipite les Français vers les villes « à taille humaine » Le deuxième baromètre de l'immobilier des villes moyennes confirme un attrait nouveau pour ces communes qui profitent des conséquences des confinements et de l'essor du télétravail.

 Selon le deuxième baromètre de l'immobilier des villes moyennes, publié ce mardi par le Conseil supérieur du notariat et l'Agence nationale de la cohésion des territoires, « en comparaison avec certains territoires métropolitains qui ont connu une forte baisse de leur volume de ventes, les données montrent plus qu'une résistance des villes moyennes ». Dans les 222 villes bénéficiaires du programme national Action coeur de ville, les notaires ont noté, malgré la crise sanitaire, une augmentation de 12 870 mutations entre 2019 et 2020, qui s'accompagne, dans certaines communes, d'une progression du prix de l'immobilier.

 

S'il est encore « trop tôt pour parler de véritable exode urbain », assure pour sa part le groupe SeLoger, « force est de reconnaître que la crise sanitaire semble booster le pouvoir d'attraction des petites villes, alors qu'avant le premier confinement, celles-ci tendaient à se vider au profit des grandes ». Une récente étude du groupe montre que 46 % des acheteurs d'un bien neuf déclarent prospecter une agglomération de moins de 20 000 habitants. Un chiffre en hausse de 31 points par rapport à mai 2020.

 

Le télétravail pousse les Français vers la Province

 

La banalisation du télétravail, alliée aux envies de verdure, a également rebattu les cartes du marché de la résidence secondaire. D'après l'étude SeLoger, 25 % des propriétaires d'une résidence secondaire envisagent, à moyen-long terme, d'en faire leur résidence principale.
 
Conséquence des confinements et peut-être des restrictions des déplacements à moins de 100 km après le premier confinement, les villes situées à moins de deux heures de Paris attirent de plus en plus d'acquéreurs. Sur le marché des maisons anciennes, on note, entre le troisième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2020, une augmentation de 27 % des acquéreurs parisiens dans l'Yonne, de 22 % dans l'Eure, et de 21 % dans l'Orne. « On voit aussi des Parisiens qui vendent leur appartement pour acheter une maison dans un département limitrophe et un pied-à-terre dans la capitale », précisent les notaires.

 

 

Source :  Le Figaro / Reproduction interdite
Crédit Photo : Canva
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