Comprendre l'immobilier

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07 juil. 2021
L’immobilier post-Covid 19 : des logements plus grands, ouverts et modulables, mais plus chers ?
Des appartements trop petits et pas adaptés au télétravail : voilà le constat des Français après plusieurs confinement. Aujourd'hui, le secteur de la construction et une poignée de professionnels intègrent, dans les programmes en cours de livraisons, le fruit de leurs réflexions.

 « Pour favoriser le télétravail, nous savons réaliser des logements avec des espaces de vie modulaires. Ils se présentent sous la forme d’un vitrage rétractable, le plus souvent posé sur des rails au sol et plafond ; cela permet d’isoler facilement une partie de la pièce (par exemple dans le salon) afin de la privatiser en espace de travail temporaire durant une partie de la journée, l’appartement retrouvant le soir sa physionomie usuelle », explique Eric Groven, président de Sogeprom.

 

D’autres intègrent des espaces de coworking dans leurs programmes résidentiels. De même que l’exode vers les plus petites métropoles est suivi de près par les promoteurs qui y voient d’importantes opportunités.

 

Des logements plus verts et plus chers

 

Les innovations se font encore rares même si certains apportent quelques corrections sur des logements déjà construits. « Ce qui sort de terre aujourd’hui, ce sont les projets d’avant-Covid. Des programmes pensés deux ou trois ans avant la pandémie », rappelle la Fédération française du bâtiment (FFB).

 

Quant aux prix, ils grimpent, car qui dit mètres carrés supplémentaires dit également logements plus chers. Les prix du neuf sont de plus en plus en décalage avec les revenus de bon nombre de Français. La hausse des prix n’est d’ailleurs pas près de s’arrêter en 2021. Depuis le début de l’année, les professionnels voient les prix monter de 3 % à 5 % dans le neuf. 

 

La nouvelle réglementation thermique RT2020 obligera les nouvelles constructions livrées à partir de cette date à être « Bepos » (bâtiment à énergie positive), c’est-à-dire produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment pour leur fonctionnement. Cela représentera un surcoût dans le neuf de l’ordre 6 à 7 % selon la FFB.

 

Source : Le Monde / Reproduction interdite

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