Une disparité régionale

À Paris, les prix immobiliers sont certes élevés, mais la taxe foncière est la plus basse (745 € en moyenne en 2020), soit l’équivalent de 62 € par mois en plus sur son crédit immobilier. À l’inverse, les villes moyennes les plus attractives depuis un an et demi affichent des taxes foncières élevées comme à Nîmes, la plus chère du classement (1 500 € en moyenne), soit près de deux mois de crédit immobilier supplémentaire. Même constat pour Saint-Étienne, au Havre ou encore au Mans.

« À Nîmes ou Saint-Étienne, pour financer l’achat d’un 70 m², l’acquéreur peut emprunter à 1,10% (hors assurance) sur 20 ans et rembourser chaque mois respectivement 675 € et 499 €, explique Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux. Mais lorsqu’on ajoute le poids de la taxe foncière dans le crédit, c’est comme s’il empruntait à 2,9% sur 14 mois au lieu de 12 ! ».

Les villes comme Lille (surplus de 78 € par mois), Strasbourg (75 €) ou encore Lyon (74 €) ont un prix immobilier plus cher, oscillant entre 3 600 € et 5 600 € le m², mais n’ont pas connu de hausse de la taxe foncière. Mais qui n’a pas forcément vocation à perdurer avec la réforme à venir des valeurs locatives (en 2026).

Source : Le Figaro / Reproduction interdite