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16 nov. 2021
Les prix poursuivent leur baisse à Paris
Les prix ont reculé de 1,3 % à Paris depuis un an. Si le chiffre n'affole pas les professionnels, il dénote tout de même un comportement qui s'inscrit dans la durée.
Les prix ont reculé de 1,3 % à Paris depuis un an. Si le chiffre n'affole pas les professionnels, il dénote tout de même un comportement qui s'inscrit dans la durée. Fini les prix fous, aujourd'hui, les acheteurs ont pris le pouvoir. Ils prennent leur temps et vont même jusqu'à négocier les prix. Une situation inimaginable l'année dernière. 

Aujourd'hui, le mètre carré moyen se vend à 10 377 € dans la capitale. Au plus haut, il avait atteint les 10 700 € en juillet 2020. Certes, sur des achats à plusieurs centaines de milliers d'euros, cette baisse peut paraître anecdotique, et pourtant, c'est tout de même une petite révolution qui est en train de se passer. « Nous avons 108 acheteurs pour 100 vendeurs, calcule Thomas Lefebvre, directeur scientifique chez Meilleurs Agents. Les acquéreurs apparaissent de plus en plus en position de force. » Un chiffre va dans son sens. Il faut environ 64 jours pour vendre un bien contre 40 avant la crise sanitaire. Une situation que connaît parfaitement Frédéric Téboul, cofondateur de FredéLion, qui regroupe neuf agences à Paris. « Avant le Covid, je rentrais 25 nouveaux acheteurs par semaine dans mon fichier clients, ils ne sont plus que 6 aujourd'hui », reconnaît-il. 

Les acheteurs sont en position de force, deux questions se posent : le prix du mètre carré pourrait-il passer sous la barre des 10 000 € ? Faut-il acheter maintenant ? À la première, quasiment tous les professionnels pensent que non. « Il faut aussi tenir compte de la saisonnalité des achats, souligne Thomas Venturini, le patron de Liberkeys, une agence à frais fixes sur Internet. “Entre octobre et mars, le marché stagne car il y a peu de projets. Mais cela va repartir au printemps. Et les prix n'auront pas autant baissé d'ici là. » Quant à la deuxième question, là aussi, les experts sont plutôt unanimes. « Une adresse parisienne est toujours prestigieuse, et les acheteurs sont en position de force, il faut donc en profiter, insiste Thomas Lefebvre. Car attendre que ça baisse de quelques dizaines d'euros par mètre carré ne va pas beaucoup jouer dans la note finale. D'autant que les taux de crédit n'ont jamais été aussi bas. » 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite 
Crédit photo : Canva 

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