Comprendre l'immobilier

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17 jan. 2022
Le mètre carré atteint 3 000 euros en moyenne, d’après Meilleurs Agents
Le baromètre de Meilleurs Agents souligne deux propriétés d’une année 2021 record pour l’immobilier : 1,2 million de transactions et un prix moyen du mètre carré qui n’a jamais été aussi haut, à 3000 euros, soit une hausse de 5 %, dénotant la valeur refuge de l’immobilier pour tous les types d’investisseurs.

Signe des bouleversements amenés par la crise sanitaire, les tarifs ont été portés vers le haut non pas par les grandes villes mais, pour la première fois, par les villes moyennes, les territoires périurbains et les zones rurales, dont les prix ont bondi de 8,5 % depuis janvier 2021, deux fois plus vite que les grandes villes. « Le confinement a laissé des traces, remarque Thomas Lefebvre, directeur scientifique chez Meilleurs Agents. Les gens ont recherché des villes à taille humaine et des espaces plus grands avec des extérieurs. D’ailleurs, on le voit dans les chiffres : les maisons ont augmenté de 6,3 %, soit deux fois plus vite que les appartements. »  

Limoges en hausse, Paris en baisse 

Ainsi, Tours a vu ses prix augmenter de 8,8 %, Limoges de 8,7 %, Reims 7,8 %, Brest 7,3 % et Nantes 6,7 %, tandis que les grandes agglomérations voient leurs hausses se modérer, voire virer à la baisse, telles que Paris (-1,7 %), Bordeaux (+1,3 %), Lyon (+1,4 %) ou Montpellier (+1,9 %). Outre l’attirance nouvelle pour les zones rurales, les prix plus doux et le télétravail ont tous deux servi de moteurs : Tours (3 099 euros/m2), Reims (2 563 euros/m2) ou encore Limoges (1 617 euros/m2) restent bien plus abordables que Paris (10 203 euros/m2), Lyon (5 387 euros/m2) ou Bordeaux (4 866 euros/m2).  

Un record difficile à égaler 

L’année 2022 s’annonce tout aussi faste, prédit Thomas Lefebvre : « Le million de transactions est en passe de devenir la valeur moyenne chaque année, prédit Thomas Lefebvre. Car le taux d’emprunt ne devrait pas bouger, autour de 1,1 % sur vingt ans alors que l’inflation tourne autour de 2 %. Résultat : plus que jamais, l’investissement immobilier devient un placement lucratif. » Cependant, le niveau record de 2021 serait compliqué à reproduire, une fois passé l’effet accélérateur de projets du Covid mais surtout avec l’impact de la loi sur la rénovation énergétique… 

Source : Le Parisien/reproduction interdite 

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