Comprendre l'immobilier

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11 avr. 2022
Les passoires thermiques affluent sur le marché
Avec l’interdiction de location pour les biens classés G dès 2025 et F dès 2028, les Français se débarrassent tant qu’ils peuvent de leurs logements énergivores, qui représenteraient de 17 à 24 % du parc français.

En 2021, une étude conjointe de MeilleursAgents et SeLoger montrait que 12,9 % des biens annoncés sur les sites spécialisés étaient des passoires thermiques, soit une hausse de 8 % pour les appartements étiquetés F ou G, contre +3,5 % pour les appartements mieux notés. Les maisons énergivores connaissent, elles, une hausse de 7,4 % sur un an, tandis que la tendance est au repli -10,4 %) pour les mises en vente de maisons bénéficiant d’un meilleur DPE. En conséquence, le prix de vente de ces biens est minoré de 6,7 % par rapport à celui d’un bien étiqueté C, D ou E ; la décote de 13 % par rapport aux appartements A ou B et de 17 % pour les maisons. 

Des biens énergivores plus chers à Paris 

Barbara Castillo Rico, responsable des études économiques chez MeilleursAgents et SeLoger, pointe « le levier de négociation que constitue la perspective pour l’acquéreur d’un logement énergivore de devoir réaliser des travaux de rénovation énergétique s’il envisage de le louer » : la hausse des prix pour les passoires est de 2 % en France, à comparer à 5,7 % pour l’ensemble du marché ; à Paris, en revanche, les biens classés F ou G coûtent 1,1 % plus cher que les autres, en raison de leur localisation dans des bâtiments historiques et prestigieux, un facteur qui prend le pas sur la facture. La capitale enregistre une augmentation du nombre d'annonces de passoires énergétiques de +34,3%, contre +8% au niveau national. 

Source : BFM TV / Reproduction interdite 

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