Comprendre l'immobilier

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30 avr. 2022
Les professionnels du logement et les associations plaident pour un ministère du Logement renforcé
La rénovation énergétique au ministère de la Transition écologique, la rénovation urbaine au ministère de la Ville, lui-même dépendant de celui de la Cohésion des territoires, la politique fiscale du logement au ministère de l’Économie et des Finances… Les enjeux du logement furent trop dispersés pendant le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, poussant les professionnels et les associations du secteur à réclamer un véritable ministère du Logement, de plein exercice, pour le nouveau mandat.

« Replacé au cœur de l’action politique, aux côtés des grands thèmes comme l’éducation, la santé et l’emploi » pour Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé Pierre ; « un ministère à la fois en charge du parc privé, de la copropriété et de la rénovation immobilière qui s’appuieraient sur les professionnels de l’immobilier en tant que tiers de confiance » pour Danielle Dubrac, présidente de l’Union des syndicats de l’immobilier ; « qu’il soit considéré comme une priorité, alors que jusqu’à présent, les décisions n’aient pas été prises en fonction de l’intérêt du logement, mais davantage en fonction de la transition écologique » pour Pascal Boulanger, président de la Fédération des promoteurs immobiliers ; « un ministère de la Ville de Demain, fort, régalien, cœur de gouvernement, qui doit se préoccuper dès aujourd’hui de la manière dont vivent les Français réellement » pour Véronique Bédague, directrice générale de Nexity… Les doléances du secteur sont nombreuses. 

Le couac de la Loi Climat et Résilience
 
La FNAIM plaide particulièrement pour le report du calendrier de la loi Climat et Résilience ; pour Jean-Marc Torrollion, son président, « nous n’avons pas été entendus sur la nécessité de revoir ce calendrier, qui est bien trop court. Je suis persuadé qu’il y a eu des discussions mais je pense que le marqueur politique a primé sur le pragmatisme. Pourtant, les recommandations de l’Europe nous demandent que les logements classés G soient reclassés en F d’ici 2030. faut repousser de cinq ans et se baser sur ces recommandations européennes. » «Ce qui manque depuis des années, c’est une politique globale du logement ambitieuse. Il faut remonter le niveau de jeu car la situation actuelle ne permet pas à de nombreux Français de se loger d’une manière décente, durable et abordable », conclut Véronique Bédague. 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite 

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