Comprendre l'immobilier

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04 juin 2022
Les résidences secondaires en berne en 2022
L’accalmie dure pour les résidences secondaires en 2022, estime le courtier Pretto, alors que de moins en moins de biens sont disponibles à la vente et que la remontée des taux d’intérêt freine les acquéreurs.

Alors que le printemps est habituellement une saison haute, le décrochage se constate par rapport à mai 2021 : rien d’alarmant, puisque Pretto affiche toujours une demande en hausse de 17 % par rapport à 2019, mais en recul de 7 % de janvier à avril 2022, comparativement à la même période de 2021.  

Un marché qui change 

Des forces contraires se sont alliées pour mener à cette situation : le durcissement des conditions d’accès au crédit, la flambée des prix de l’immobilier et donc de l’apport personnel (54 700 euros en moyenne pour une résidence secondaire selon Pretto), un retour des Français vers l’étranger et enfin, le fait que les foyers susceptibles de franchir le pas l’ont déjà fait ces deux dernières années. Le marché de la résidence secondaire reste un marché de niche, représentant un peu moins de 10 % avec 3,5 millions de biens immobiliers recensés par l’Insee en 2018. 

Un acheteur sur deux privilégie un achat à moins de 140 kilomètres de sa résidence principale, notamment pour le télétravail et les longs week-ends. Pour la première fois, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur arrive en tête des demandes (au lieu du 5ème rang en 2021), devant l’Occitanie, l’Auvergne-Rhône-Alpes et l’Île-de-France. Chez les Franciliens, la demande se concentre, sans surprise, en Île-de-France et en Normandie. Or, les biens s’y font rares : l’agence Leggett comptait plus de 15 000 maisons à la vente en 2019 ; aujourd’hui, le stock est de 5 000. 

Source : Le Parisien / Reproduction interdite 

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