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26 juin 2022
PER, assurance-vie, viager immobilier : trois rentes viagères à l’essai
Les Echos compare trois rentes viagères, entre PER, assurance-vie et viager immobilier, pour fournir le meilleur complément de revenu au moment de la retraite.

Plan Epargne Retraite

Dans le cas d’un PER, si l’épargne retraite est convertie en rente, celle-ci dépendra du capital accumulé sur le plan, de l’espérance de vie du rentier (calculée par l’assureur) et d’un taux dit « technique », fixé à 0 %, sans impact sur la revalorisation de la rente, elle-même tributaire du rendement que dégagera chaque année l'assureur en gérant le capital constitutif de cette rente. Une attention particulière doit être portée aux frais, fort variables selon les contrats et facturés selon différentes modalités (pourcentage pris sur arrérages, montant forfaitaire, ponction sur encours au moment de la conversion du capital en rente, etc.). Enfin, les rentes issues du PER sont fiscalisées comme des pensions de retraite après abattement de 10 %, mais les prélévements sociaux, calés sur un régime des rentes dites « à titre onéreux », seront dus uniquement sur une fraction du revenu. 

Assurance-vie

Les rentes associées à l’assurance-vie fonctionnent comme celles issues du PER, mais les tables de mortalité sont rarement garanties et les taux techniques peuvent être supérieurs à 0 %. La fiscalité est plus avantageuse, étant celle des rentes à titre onéreux avec une une assiette imposable réduite à 30 % si le rentier a 70 ans ou plus. 

Et viager immobilier 

Enfin, le viager change de logique : « il s’agit de rendre « mobile » un capital immobilier, en vendant son logement contre une somme au comptant, le « bouquet » et une rente viagère  garantie par l'hypothèque de premier rang prise sur le bien vendu » explique Sophie Richard, fondatrice de Viagimmo. La rente comme le bouquet sont déterminés par le barème Daubry, sur la base de plusieurs critères (espérance de vie, valeur vénale du bien, etc.) : pour le vendeur, « on  reste chez soi en s'allégeant de toutes les charges financières qui incombent au propriétaire, on touche un bouquet exonéré d'impôt, et on bénéficie d'un complément de revenu garanti à vie et imposé à titre onéreux sur une assiette réduite selon l'âge du rentier » explique Sophie Richard, qui insiste sur la nécessité de bien encadrer juridiquement le contrat mis en place. 

Source : Les Echos / Reproduction interdite 

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