Comprendre l'immobilier

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09 août 2022
Stations balnéaires, ces communes où l’immobilier dépasse les prix parisiens
Depuis la crise sanitaire, les prix de l’immobilier dans les stations balnéaires se sont envolés. Alors que près d’un bien vendu sur deux est une résidence secondaire, elles ont bénéficié à fond de l’effet covid, alors que les Français sont en quête d’espace et de verdure, avec un recours accru au télétravail. Quatre d’entres elles connaissent aujourd’hui des prix moyens bien au-dessus des 10.000€/m².
Une enquête de la FNAIM fait le point sur le marché immobilier dans près de 500 communes balnéaires. Et le premier constat est frappant : les quatre communes les plus chères de France sont des stations balnéaires, avec des prix moyens au m² loin devant ceux pratiqués à Neuilly et Paris, qui sont 6e et 7e – on retrouve Val-d’Isère en 5e position. 

Lège-Cap-Ferret, 4e avec des prix autour de 11.700€/m² est la seule commune de la côte atlantique. Le podium est en effet trusté par la Côte d’Azur, avec les villes voisines de Saint-Tropez et Ramatuelle en 2e et 3e et des prix entre 13.500 et 14.000€/m². Et le record absolu se trouve à Saint-Jean-Cap-Ferrat, les prix dépassant 16.500€/m² en moyenne. 

« On constate clairement un ‘’effet post-Covid’’ sur les stations balnéaires », explique Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim. « Comme on l’a constaté pour les villes moyennes, les Français sont à la recherche d’évasion, d’espace et de nature à l’issue de cette crise sanitaire. Plus que jamais, s’extraire des grandes zones urbaines est une priorité », analyse-t-il. 

 

Source : Le Figaro / reproduction interdite

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