Comprendre l'immobilier

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27 sep. 2022
Plus aucun arrondissement parisien hors du viseur des investisseurs aisés
Longtemps, le marché immobilier haut de gamme ne concernait que certains arrondissements de l’Ouest et du centre de Paris : l’ensemble de la capitale est à présent concerné.

« Cet élargissement du marché vers les arrondissements autrefois délaissés par notre clientèle contribue certainement à la stabilisation globale des prix parisiens », explique Richard Tzipine, directeur général de BARNES 

L’Est et le Nord-Est parisiens plébiscités 

Le quartier de la Bastille compte désormais parmi les secteurs favoris des acheteurs haut de gamme, avec des prix tendant vers 12 500 €/m² en moyenne – mais pouvant s’envoler pour des biens aux caractéristiques rares (extérieur, vue, étage élevé, etc.). Les quartiers Faidherbe et Charonne attirent ainsi de nouveaux profils d’acquéreurs, souvent des artistes ou des « créatifs », à la recherche d’authenticité et d’une véritable vie de quartier.  

Effet marquant des différents confinements, le 19e a vu, quant à lui, son attractivité accrue, grâce à ses nombreux espaces et avenues arborés, et à une forte proportion de maisons et d’immeubles dotés d’extérieurs. 

« Alors que le reste de Paris est souvent devenu inabordable financièrement pour les primo-accédants, même dotés de revenus et d’apports confortables, ces quartiers comptent de sublimes appartements dans des immeubles haussmanniens ou Art déco à des prix compris entre 9 000 et 10 000 €/m² », précise Sophie Neama, directrice de BARNES Paris 10e/19e 

  

Paris 13e, Paris 14e : les préférés des familles 

« Le souhait de retrouver une vie de village explique en grande partie le regain d’intérêt manifesté par la clientèle familiale pour les XIIIe et XIVe arrondissement », assure Julien Meguidech, directeur de l’agence BARNES Panthéon.  

Les quartiers des Gobelins et de Port-Royal font ainsi figure, depuis quelques années, d’alternative naturelle pour des ménages anciennement fidèles au Jardin du Luxembourg et au Panthéon et qui envisagent une nouvelle manière de concevoir la vie à Paris, en utilisant les mobilités douces et les transports en commun – à condition de rester à 25 minutes des établissements privés du VIe arrondissement. 

Bientôt des ventes à 50 000 €/m² ?  

Le nombre de ventes de prestige - celles portant sur des montants supérieurs à 3 millions d’euros - a augmenté 67 % entre 2020 et 2021. La tendance s’est plus que confirmée en 2022, avec plus de ventes au 1er semestre que sur les 12 mois de 2021. Acheter un bien de prestige dans la capitale reste en effet synonyme d’investissement dans une valeur refuge de premier plan. Sans surprise, les arrondissements les plus convoités restent les « historiques » Ier, IIe, IIIe, IVe, VIe, VIIe, VIIIe, XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe 

BARNES Paris a effacé à plusieurs reprises la marque des 40 000 €/ m² depuis 2020. « Des ventes approchant, voire dépassant, les 50 000 €/m² sont prévisibles d’ici la fin 2023, notamment pour des programmes de rénovation de très haut niveau, principalement destinés à une clientèle internationale », anticipe Richard Tzipine. 

Source : My Sweet Immo 

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