Comprendre l'immobilier

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30 sep. 2022
La rénovation des quartiers défavorisés entravée par la hausse des coûts de construction
Les budgets de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU), votés sur le temps long, ne suffisent plus face à l’inflation dans le secteur de la construction. Ainsi, certains opérations pourtant prioritaires pourraient prendre du retard.

Les budgets de l’Anru, « arrêtés il y a trois ou quatre ans, ne tiennent plus aujourd'hui avec la hausse des coûts de construction », a alerté Bruno Bernard, le président écologiste de la métropole de Lyon, à l'occasion du congrès HLM. « Ça va être un sujet, abonde en ce sens Stéphane Troussel, le président PS du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis. Quand les projets vont se mettre en œuvre, les prix vont être supérieurs à ce qui avait été prévu. L'Anru, qui intervient dans les quartiers défavorisés, va-t-elle indexer ses subventions [sur la hausse des devis] » 

Pas de tirelire magique 

La nouvelle présidente de l’agence, Catherine Vautrin, écarte pour l’instant toute hausse des financements. « La période est compliquée. Il n'y a pas de tirelire magique ni à l'Anru ni ailleurs. Certains projets vont prendre plus de temps », a-t-elle ajouté. Ce serait même l’inverse, alors même que l’ancien président de l’Anru est aujourd’hui ministre du Logement, son principal programme, Action Logement, devrait perdre 300 millions d’euros au profit d’un autre fond de soutien à la construction. « S'il n'y a pas d'argent, il va y avoir un petit sujet », confirme Nadia Bouyer, directrice générale de l’Anru. 

Source : les Echos / reproduction interdite 

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