Comprendre l'immobilier

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03 fév. 2023
Quel régime fiscal pour son investissement locatif  ?
Meublé ou non, régime réel ou « micro », les possibilités sont nombreuses s’agissant de la fiscalité des revenus immobiliers. Le Monde fait le point sur les options.

La location vide, revenus fonciers  

Pour les bailleurs qui louent vide, et perçoivent moins de 15 000€/an, ils peuvent bénéficier du régime « microfoncier ». Dans ce cas, ils bénéficient d’un abattement pour charges de 30%, et d’un système de déclaration simple. Pour les bailleurs qui gagnent plus, ou qui préfèrent des déductions en fonction des frais réellement engagés, il est possible de choisir le régime réel. Un certain nombre de frais sont alors déductibles des loyers perçus comme la rémunération des gardiens, les frais de l’agence immobilière pour la recherche du locataire, la rédaction des contrats, etc. Les travaux sont également déductibles, et permettent même de générer un « déficit foncier » si les charges sont supérieures aux revenus. Qui sera imputable sur le revenu global, voire sur les revenus des années suivantes. Sujet d’actualité, alors que le gouvernement entend accélérer la rénovation énergétique des logements. En ce sens, le plafond du déficit foncier a été doublé, porté à 21 400 € par an, pour les travaux de rénovation énergétique.  

La location meublée, revenus « commerciaux »  

Lorsqu’un logement est loué meublé, les revenus sont considérés comme des revenus commerciaux et non plus fonciers. Là encore l’option « micro » existe, le régime « micro-BIC » (bénéfice industriel et commercial) destiné à des revenus inférieurs à 72 600 euros annuels permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50%. Le régime au réel permet lui de déduire des frais au réel ainsi qu’une somme au titre de l’amortissement du bien. Et est donc bien souvent plus avantageux que le régime micro, bien que plus exigeant en matière de formalités.  

Source : le Monde / reproduction interdite  

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